Au départ de Kermanshah, sur le plateau iranien, la route aborde les monts du Zagros, traverse la province du Lorestan en passant près de sa capitale Khorramabad. Au-delà d’un col, elle rejoint la vallée du fleuve Karkheh qui passe ensuite à l’ouest de Suse avant de se perdre dans le Chott-el-Arab au voisinage de la frontière Iran-Irak. Le pont sassanide de Pol-e Doktar se situe dans la haute vallée du fleuve Karkheh.
Le pont de Pol-e Doktar
Pol-e Doktar signifie Pont de la fille ou Pont de la princesse ; de nombreux ponts portent ce nom.
Situé dans la province de Lorestan, ce pont est daté du IIIe siècle et pourrait avoir été réalisé, comme d’autres ponts et barrages de la région, par les prisonniers romains capturés, avec leur empereur Valérien, par l’empereur sassanide Shâpûr Ier lors de la bataille d’Édessa, en Mésopotamie, en 260. Le pont a fait l’objet de réfections à l’époque islamique.
La route de Kermanshah à la plaine du Khuzestan
La route permet de suivre l’évolution des cultures et des paysages, début mai, depuis le plateau iranien jusqu’à la plaine du Khuzestan, en passant par les montagnes du Zagros.