Photographies prises en juillet 2011.
Cet itinéraire pédestre de six jours part des environs de Turckheim puis se dirige vers le nord en passant par Kaysersberg, Riquewihr, Ribeauvillé, Thannenkirch, le château du Haut Kœnigsbourg, Dambach-la-Ville, Andlau, le Mont Sainte-Odile et Obernai.
Le château est blotti au fond d’un vallon boisé. Il fut édifié au XIIIe siècle et agrandi au XIVe. Sa position en fait un château résidentiel bien plus qu’un château de défense.
Le château est situé sur une colline (620 m) qui domine la région de Colmar et la route vers Munster. Il fut édifié au XIIIe siècle, agrandi aux XIVe et XVe siècles et adapté à la défense au XVIe. Au pied des murailles se trouve un jardin botanique médiéval.
Le site fut occupé très tôt, peut-être dès l’âge du Bronze, pour être réoccupé au XIIIe siècle. Situé à 425 mètres d’altitude, il occupe une place stratégique : ce fut un château de garnison, verrou entre la plaine et la vallée de la Fecht.
L’itinéraire atteint Ribeauvillé et s’élève au-dessus du vignoble vers le château du Girsberg ou Petit Ribeaupierre.
Il poursuit vers le château de Saint-Ulrich (528 m) ou de Ribeaupierre, exemple d’architecture militaire des XIIe et XIIIe siècles. Il fut résidence des sires de Ribeaupierre qui y soutinrent victorieusement des sièges en 1287 et 1293 contre des princes de Habsbourg.
Édifié au XIIe siècle à près de 800 mètres d’altitude sur un éperon rocheux dominant la plaine d’Alsace, le château fut pendant des siècles le témoin des conflits européens et des rivalités entre seigneurs, rois et empereurs. Il appartint successivement à Frédéric de Hohenstaufen dit Barberousse, futur empereur du Saint-Empire romain germanique, puis aux ducs de Lorraine et plus tard à Maximilien Ier du Saint-Empire (1459-1508). Au cours de la guerre de Trente Ans, la forteresse fut assiégée par les Suédois, détruite en 1633 puis abandonnée.
Le château fut offert par la ville de Sélestat à l’empereur Guillaume II en 1899. Ce dernier décida de lui redonner vie en promouvant la germanité de l’Alsace et, plus généralement, le monde germanique médiéval. L’objectif de l’architecte berlinois Bodo Ebhardt fut de le restaurer tel qu’il se présentait aux alentours de l’an 1500. Le chantier, remarquable par son envergure et sa modernité, dura à peine huit ans. Le Haut-Koenigsbourg restauré et transformé en musée du Moyen-Âge fut inauguré en 1908 et le château restitué à la France en 1918.
Le blason de Guillaume II est toujours visible au sein du château. Il reste ainsi l’un des symboles de la présence allemande en Alsace entre 1871 et 1918, mêlant la restauration, majoritairement crédible, de l’architecte et la vision romantique du Moyen-Âge de Guillaume II.
Le château date du XIIIe siècle.