B : le bouquet réel caché dans la boîte S.
B’ : l’image réelle du bouquet.
O : position de l’observateur
L’expérience du “Bouquet renversé” apparait dans les traités de physique de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle (en particulier, Bouasse H. : “Optique et Photométrie dites géométriques”, Delagrave, Paris, 1934).
La liste du matériel est très simple :
Le bouquet étant éclairé, l’objet est placé entre le miroir et l’observateur qui regarde le vase, dans la direction du miroir. L’observateur voit l’image du bouquet.
Les photos jointes représentent
Le caractère spectaculaire de l’expérience tient à la fois
L’expérience peut aussi être faite en plein jour et sans lampe de bureau, mais l’effet est beaucoup moins saisissant.
On peut faire quelque chose d’analogue sur un banc d’optique pédagogique muni d’un petit objet lumineux plan (qui joue le rôle du bouquet) et d’un petit miroir sphérique (tous les lycées possèdent ce matériel). Mais c’est beaucoup moins joli et beaucoup moins spectaculaire.
On conçoit que Jacques Lacan ayant vu une réalisation ancienne de cette expérience (analogue à celle présentée ici) ait pu être intéressé par celle-ci, tant il est habituel de constater que les spectateurs sont fascinés par l’expérience qui relève de ce qu’on appelle parfois illusion d’optique.
L’empire de la physique, Cabinet de physique du lycée Guez de Balzac d’Angoulème, ASEISTE, Niort, 2006, ISBN 9 782952341516 renferme, page 203, sous le nom de "bouquet magique", une description de cette expérience avec un matériel analogue.
Vous pouvez visiter le site web de l’ASEISTE.