Le site de Madeleine et Pascal

La basilique Sainte-Sophie

Le symbole de la puissance de l’empire byzantin
15 mars 2016, par Madeleine, Pascal

Inaugurée en 537 sous le règne de Justinien, la basilique de la Sagesse divine, Haghia Sophia ou Sainte Sagesse symbolisait alors la soumission du clergé à l’empire romain d’Orient. Elle incarna pendant neuf siècles la toute-puissance de l’empire et demeura le plus grand édifice de la chrétienté jusqu’à ce que le sultan Mehmet II Fatih décide de la transformer en mosquée, à la prise de Constantinople en 1453. En 1934, Ataturk décida, pour des raisons politiques, que ce n’était plus un lieu de culte mais un musée, ce qu’elle est restée depuis cette date.

Sainte-Sophie dans le soleil d’automne

Le bâtiment actuel, commandé par Justinien en 532, résulte de la reconstruction d’édifices antérieurs :

  • une première basilique, commandée par Constantin en 330 après sa conversion au christianisme, inaugurée par l’empereur Constance II en 360 mais incendiée en 404 lors d’une émeute ;
  • une seconde basilique reconstruite en 415 par Théodose et incendiée, elle aussi, en 532.

C’est donc très peu de temps après cette seconde destruction que Justinien confia à Isidore de Milet le soin de reconstruire la basilique dont l’édification ne prit qu’un peu moins de six ans, utilisant de riches matériaux apportés de tout l’empire. À partir de 553, plusieurs séismes conduisirent à l’effondrement de la coupole centrale en 558. Une reconstruction immédiate fut ordonnée par Justinien, conduisant à l’église actuelle.

Après la prise de Constantinople par les Ottomans, la transformation en mosquée s’accompagna de la construction de quatre minarets.

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Article mis à jour le 28 avril 2016