Le site de Madeleine et Pascal
Accueil > Photos de voyages > Par pays > Turquie > Istanbul - Marmara > Monuments et lieux d’Istanbul > La citerne Yerebatan et l’église Saint-Sauveur in chora

La citerne Yerebatan et l’église Saint-Sauveur in chora

Deux constructions d’époque byzantine
15 mars 2016, par Madeleine, Pascal

La citerne-basilique, que les Ottomans baptisèrent Yerabatan Sarayi, le « Palais englouti », est en réalité une citerne souterraine construite sous l’empereur Constantin (306-337) et agrandie sous le règne de l’empereur Justinien (527-567).

Le nom de l’église Saint-Sauveur in chora, Kariye Camii, vient du grec chora qui signifie "dans les champs", c’est-à-dire hors des murs de la ville construits par l’empereur Constantin. L’église est célèbre pour ses mosaïques sur fond d’or.

La citerne Yerebatan

La citerne faisait partie d’un vaste système de plus de soixante réservoirs installés à l’intérieur de l’enceinte de la ville par les Byzantins. Elle était raccordée à l’aqueduc de Valens et alimentait le palais de l’’empereur, situé non loin de là, près de l’hippodrome.

L’une des têtes de Méduse

La citerne fut construite dans le sous-sol d’un grand bâtiment à portiques ou (basilique) qui avait été incendié. Elle mesure 138 mètres sur 64 et sa capacité est estimée à 78 000 m3. Sa paroi externe est un mur de maçonnerie de briques de quatre mètres d’épaisseur recouvert d’un enduit hydraulique.

L’espace intérieur est subdivisé en 12 rangées de 28 colonnes monolithiques de huit mètres de haut qui supportent des arcs et des voûtes de briques. Deux d’entre elles possèdent une base faite d’un bloc représentant une tête de Méduse : il s’agit de sculptures romaines du IVe siècle, vraisemblablement issues du site antique de Didymes.

L’église Saint-Sauveur in chora

Le nom de l’église Saint-Sauveur in chora, Kariye Camii, vient du grec chora qui signifie dans les champs, c’est-à-dire hors des murs de la ville construits par l’empereur Constantin. Ce nom fut donné au premier édifice, construit au VIe siècle.

Le chevet

L’église visible aujourd’hui date des années 1080, quand la belle-mère d’Alexis Ier Comnène fit reconstruire l’église primitive : on adopta une forme de croix grecque, style apparu au XIe siècle, qui servit de modèle pour les églises orthodoxes jusqu’au XVIIe siècle.

La décoration de mosaïques à fond d’or fut exécutée plus de deux siècles plus tard, vers 1320. Elle illustre la renaissance artistique qui intervint sous les Paléologues.

L’église devenue mosquée à l’arrivée des Ottomans est aujourd’hui un musée.

Retour aux monuments d’Istanbul

Retour à la carte de Turquie


Article mis à jour le 3 août 2016