Connue dans l’Antiquité sous le nom d’Ancyre, Ankara n’était encore, au début du XXe siècle qu’une petite localité étagée sur des collines et couronnée par une citadelle byzantine. Elle était dépourvue de passé et d’histoire, n’était liée ni à la puissance ottomane ni au pouvoir religieux et pouvait ainsi devenir la capitale de la Turquie laïque et républicaine instaurée par Mustapha Kemal Atatürk.
Depuis, elle a connu une explosion démographique sans précédent et c’est aujourd’hui une ville moderne de trois millions et demi d’habitants dont l’artère principale est Atatürk Bulvari. Outre les vestiges de la citadelle byzantine, on peut y admirer des maisons ottomanes en bois ainsi que des ruines d’époque romaine.
Édifié entre 25 et 20 avant J.-C. sur l’emplacement d’un ancien temple dédié aux divinités anatoliennes, le temple d’Auguste renferme le texte des dernières volontés de l’empereur, gravé en latin à l’intérieur du pronaos et en grec sur le mur extérieur droit.