Le Queyras est le nom du massif drainé par le Guil, torrent qui se jette dans la Durance aux environs de Guillestre. Ses hautes vallées se situent plus haut que la Combe du Queyras, au-delà du bourg de Château-Queyras.
Le Queyras doit son nom à la tribu gauloise des Quariates, habitants des Alpes occidentales qui surveillaient les voies d’accès aux grands cols transalpins.
Des traces d’habitat néolithique ont été relevées à Saint-Véran et on peut voir sur le sentier des Astragales de la commune de Ville-Vieille une pierre dressée, la Pierre fiche, qui évoque un menhir. Mais le Queyras fut surtout, sous l’empire romain, une voie de passage entre la vallée de la Durance et la vallée du Pô. Quant aux établissements permanents dans les hautes vallées, ils pourraient ne dater que du Xe siècle.
Ce sommet situé à 2254 mètres d’altitude domine de 300 mètres le hameau de Gaudissard à Molines-en-Queyras (1625 m) où nous sommes hébergés.
Nous effectuons cette excursion de 950 mètres de dénivelé au départ de l’Échalp (1688 m), au-delà de Ristolas, dans la haute vallée du Guil.
Nous nous élevons au-dessus de la vallée du Guil au départ de Bramousse. Derrière nous se déploie la vue vers les alpages de Furfande.
Le col de Bramousse constitue un passage vers Ceillac qui n’est qu’à 1h15. Quand au col Souillet, il est entièrement dans les sapins, à l’issue d’un dédale de chemins...
Nous accédons au col à partir du hameau des Meyries (1700 m) qui domine Ville-Vieille (1229 m).
La montée s’effectue en forêt et une fois arrivés au col, à 2284 mètres d’altitude, nous bénéficions d’un panorama vers le nord, dominé par le Grand Pic de Rochebrune.
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Cette ascension démarre au-dessus de la station d’Aiguilles 2000. La montée s’effectue dans des prairies puis des pentes caillouteuses très raides. Sous le sommet, nous découvrons une profusion d’edelweiss.
Le Sommet de la Lauzière (2576 m) se situe sur les crêtes qui séparent la Tête de Pelvas de la Collette de Gilly. Nous y accédons à partir du hameau de La Monta, à 1663 mètres d’altitude, dans la haute vallée du Guil.
Le col d’Izoard fait communiquer les villages d’Arvieux, du côté de la vallée du Guil, et de Cervières, du côté de Briançon. Nous y montons en voiture depuis Arvieux en faisant une halte à la Casse Déserte, dans un paysage détritique de cargneules popularisé par les multiples passages du Tour de France dans ces lieux.
À cet endroit, on bénéficie déjà d’un panorama très vaste sur les sommets qui cernent le col, du côté de la vallée du Guil.
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Cette ascension nous est conseillée par Nicolas. Au départ de l’Échalp, hameau de Ristolas situé à 1688 mètres, nous atteignons la frontière italienne à l’altitude de 2662 mètres.
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Au départ de Saint-Véran, nous gagnons avec la navette la chapelle de Clausis, à 2399 mètres d’altitude. C’est de là que part l’itinéraire pour le Pic de Farneiréta qui passe près du refuge et du lac de la Blanche pour atteindre le col de la Noire d’où on rejoint le sommet.
Ce sommet culmine à 2867 mètres face au Grand Pic de Rochebrune. On l’atteint à partir de Ville-Vieille en gagnant les Meyries puis le hameau du Rouet et enfin la bergerie de Péas où démarre, à 2024 mètres, le sentier en direction du col de Péas.
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La météo fut quelque peu incertaine en cet été 2006, mais nous eûmes cependant l’occasion de faire de nombreuses photos de fleurs et petites bêtes : on peut retrouver les meilleures à l’article dédié.