Les vestiges du temple de Gerf Hussein accompagnent aujourd’hui, sur le site de la Nouvelle Kalabsha, le grand temple de Mandoulis, le kiosque de Kertassi et le temple de Beit el-Ouali.
Le temple de Gerf Hussein, connu à l’origine sous le nom de Per Ptah (Maison de Ptah), fut construit à la demande de Ramsès II. À l’origine, il était en partie bâti et en partie taillé dans la roche : c’était un hémispéos. Il suvait un plan intermédiaire entre le temple de Ouadi es-Séboua pour sa partie externe en maçonnerie et le grand temple d’Abou Simbel, pour sa partie creusée dans la falaise.
En raison de la mauvaise qualité de la roche, seuls quelques éléments de sa partie externe ont pu être sauvés lors de la mise en eau du Haut barrage d’Assouan. Les éléments taillés dans la roche ont été laissés en place et se trouvent désormais submergés.
Orienté est-ouest, le temple comportait un quai précédant un dromos menant à un pylône donnant accès à une cour à ciel ouvert bordée de portiques. C’est cette cour dont les vestiges apparaissent sur la photo précédente. On peut consulter un plan du temple et des vues de celui-ci au XIXe siècle pour les comparer aux vestiges qu’on découvre aujourd’hui.
La cour à ciel ouvert était bordée de piliers auxquels étaient adossés des statues colossales de Ramsès II. On peut les comparer à la statue provenant de la salle hypostyle qui se trouve au musée de la Nubie à Assouan.
Au fond de la cour ont été regroupés des piliers gravés et des reliefs provenant de divers endroits du temple.
Le logo représente une des statues de Ramsès II situées sur la façade du grand temple d’Abou Simbel.