Le mausolée des poètes ou Maqbaratoshoara fut construit dans les années 1970 sur les vestiges d’un cimetière qui contenait les tombes d’importants poètes, mystiques, savants et hommes célèbres de Tabriz. Il accueille les portraits, bustes, souvenirs, tombes et cénotaphes des plus grands poètes qui se sont illustrés à Tabriz. La ville attira et accueillit en effet de nombreux écrivains et poètes.
La littérature classique azérie s’est constituée au XIVe siècle, sur les bases des dialectes de Tabriz et du Shirvan [1]. La langue azérie fut utilisée par les poètes et écrivains classiques, tels que Nassimi, Fuzuli et Shâh Ismaïl Ier, connu comme poète sous le nom de Khatai.
Les poètes de langue persane les plus connus ayant séjourné dans la ville sont Qatran Tabrizi (1009-1072), Khaqani Shirvani (1126-1199) et le mystique soufi Roumi au XIIIe siècle.
Enfin, le plus grand poète iranien de langue azérie, Mohammad-Hossein Behjat Tabrizi dont le nom de plume est Shahriyār (1906-1988), est né à Tabriz.
[1] Région située dans la République d’Azerbaïdjan, au sud-est du Caucase et en bordure de la mer Caspienne