La province des Asturies fut, jusqu’au milieu du XXe siècle, une grande région minière, sidérurgique et ouvrière. La tradition métallurgique s’exprime symboliquement de nos jours à travers les dizaines de statues, essentiellement des bronzes, disséminées dans la ville.
En 1808, les habitants d’Oviedo furent les premiers Espagnols à rejeter l’invasion de l’Espagne par l’armée napoléonienne. Les troupes françaises furent repoussées après avoir occupé la ville pendant un an.
En octobre 1934, des évènements violents se déroulèrent pendant la révolte des Asturies : les mineurs, mécontents de leurs conditions de vie misérables, causèrent la destruction d’une bonne partie de la ville. De nombreux bâtiments furent incendiés et la chambre sainte de la cathédrale fut dynamitée. La ville fut réoccupée fin octobre 1934 par les troupes du général Ochoa. Malgré les promesses faites aux insurgés lors de leur reddition, la répression de l’insurrection, confiée au général Francisco Franco, fut particulièrement brutale et sanglante. La ville sortit ravagée de la guerre d’Espagne.
L’église San Juan, dédiée à saint Jean Baptiste, fut construite entre 1912 et 1915, en style éclectique et en pierre rose et blanche, avec une prédominance de formes néoromanes et une profusion de pinacles et chapiteaux.