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Salamanque, ses cathédrales et le couvent San Esteban

2 novembre 2013, par Madeleine, Pascal

Les cathédrales et le couvent San Esteban sont parmi les monuments les plus imposants de la ville de Salamanque.

Les cathédrales

 [vert]L’ancienne cathédrale[/vert] de Salamanque (n° 1 à 13 sur le plan) fut fondée au début du XIIe siècle par l’évêque Bérenger. Sa construction, en styles roman puis gothique, se poursuivit jusqu’au XIVe siècle. La vieille cathédrale ne fut pas détruite lorsque l’édification d’une nouvelle cathédrale fut décidée.

[vert]La nouvelle cathédrale[/vert] (n° 14 à 39) ou cathédrale de l’Assomption de la Vierge, fut construite entre les XVIe et XVIIIe siècles en deux styles : le gothique tardif et le baroque. Les travaux débutèrent en 1513 et l’église fut consacrée en 1733. La nouvelle cathédrale est, avec celle de Ségovie, une des deux dernières cathédrales de style gothique édifiées en Espagne. La coupole baroque qui domine la croisée du transept tranche sur cet ensemble gothique.

Les deux édifices sont contigus et la nouvelle cathédrale est beaucoup plus vaste et plus haute que l’ancienne, laquelle est de surcroît entourée par les bâtiments du cloître et les sacristies.

Vues extérieures

  • Les cathédrales, vues du sommet de la Clerecia
    De l’ancienne cathédrale, seule la tour-clocher (...)
  • De loin, seule la nouvelle cathédrale émerge (...)
    Le chevet de la nouvelle cathédrale, à droite, (...)
  • Les deux dômes
    Le dôme du Coq, à écailles et de style roman, à (...)
  • Façade nord de la nouvelle cathédrale
    On voit trois niveaux : la nef centrale, la (...)
  • Le clocher de l’ancienne cathédrale (13) et le (...)
    À gauche, l’enceinte du cloître (7 à 12). On (...)
  • Portail de la Nativité
    Il s’agit du portail principal de la nouvelle (...)
  • Du côté du patio Chico
    Porte située, dans l’axe du transept sud de la (...)

Intérieur de l’ancienne cathédrale

  • La nef
  • La coupole, sous le dôme du Coq
  • Retable du chœur
    Attribué à Nicolas Florentino (1430)
  • Le Jugement dernier de Nicolas Florentino (...)
  • Fresque de la chapelle Saint-Martin
    La chapelle est à la base du clocher (13). La (...)
  • Gisant de l’évêque Juan Lucero
    Ce gisant est situé dans la chapelle Santa (...)
  • Sainte Lucie
    On la reconnait au fait qu’elle porte ses (...)
  • Fresques et enfeux des XIIIe et XIVe siècles
  • Dans une chapelle du cloître

Intérieur de la nouvelle cathédrale

  • À l’entrée, au premier plan, le trascoro ou (...)
  • Dans le collatéral sud
    À gauche, le mur du coro.
  • Vue vers le portail occidental
    Au premier plan, des bancs dans la croisée du (...)
  • L’orgue baroque, vu depuis le collatéral (...)
  • L’orgue baroque, côté coro, vu de la croisée du (...)
  • Perspective vers le cimborio et la coupole
  • La coupole
  • Chapelle San Jose : retable de style rocaille
    Saint Joseph porte l’Enfant Jésus. Les (...)
  • Retable de style rocaille
  • Retable de la chapelle Notre-Dame-de-la-Solitude
    Œuvre de Joachim Churriguerra.

Le couvent San Esteban

San Esteban, vu depuis le haut des tours de la Clerecia

Les dominicains s’installèrent à Salamanque en 1255. Cet ordre prêcheur fondé par Dominique de Guzman avait d’abord lutté contre l’hérésie cathare et reçut ensuite du pape la mission de s’occuper de l’Inquisition. L’ordre devint riche dès la fin du Moyen Âge. Le couvent de San Esteban (Saint Étienne) fut édifié de 1524 à 1610.

Le monastère fut un centre important durant la Contre-Réforme : il vit la création de l’École de Salamanque dont firent partie Thérèse d’Avila et Ignace de Loyola. Ce terme désigne un groupe de théologiens et de juristes du XVIe siècle, liés à l’université. Ils réinterprétèrent la pensée de Thomas d’Aquin à partir du postulat que les sources de la justice, du droit et de la morale ne doivent plus être recherchées dans les textes sacrés ou les traditions, mais dans l’examen de la nature à la lumière de la raison.

L’extérieur

La façade, édifiée en forme d’arc de triomphe, est un exemple renommé du style plateresque, transition entre l’art gothique et celui de la Renaissance. Le tympan abrite un bas-relief exécuté par Juan Antonio Ceroni au début du XVIIe siècle : il représente un calvaire qui surmonte le martyre de Saint Étienne.

Le portique de la façade du monastère adjacent a été réalisé par Juan Ribero Rada entre 1590 et 1592.

  • La façade de l’église
  • La façade du monastère
  • La nef vue depuis le cloître
  • San Esteban, vu depuis le haut des tours de (...)

L’intérieur

L’église est célèbre pour son ampleur, sa voûte étoilée et surtout le retable de style baroque qui orne l’autel, œuvre de José Benito Churriguera (1665-1725), architecte et sculpteur qui donna son nom au style baroque churrigueresque.

L’espace réservé aux moines ou coro est surélevé en tribune. Il est orné d’une fresque d’Antonio Palomino (1655-1726) qui représente Le triomphe de l’Église.

  • La nef, vue du coro
  • Le retable
  • La chapelle San Domenico dans le transept
  • La voûte de la croisée du transept
  • Le coroest surélevé en une tribune appuyée sur (...)
  • Le triomphe de l’Église d’Antonio Palomino

Le cloître des Rois

Le niveau inférieur et le niveau supérieur des galeries mêlent des éléments gothiques et Renaissance.

  • Les arcs gothiques, divisés par trois colonnettes
  • Vue sur la tour carrée qui surplombe la (...)
  • Le niveau supérieur du cloître est nettement de (...)

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Dans l’écusson de la ville de Salamanque, apparaissent les éléments attribués au premier seigneur de Ayala, le pont romain et le taureau élevé dans les prairies de la province. Sur la tête de l’écusson, sont représentés deux lions.
L’administration de Salamanque a ajouté des boucliers sur le côté droit du symbole.

(d’après Byj2000, Wikimedia Commons)


Article mis à jour le 13 mars 2021