Le 2 octobre 1896, Marie-Louise Marchand naît à Virieu-le-Grand ; l’officier d’état-civil n’est autre que le maire Louis Jurron. Les témoins sont l’instituteur et le garde-champêtre.
Ses parents François Marchand et Françoise Maunand travaillent chez Louis Jurron et Marie Dumollard, son épouse. Les activités professionnelles de François Marchand sont décrites dans un article spécifique.
En 1901, Marie-Louise Marchand (4 ans) est recensée à Marcieux avec sa grand-mère Marie Thévenon (54 ans), femme du "chef de ménage" Jean Labeye, avec sa tante Jeanne Maunand (16 ans) et avec François Labeye (14 ans), fils de Jean et Marie. Au même moment, François Marchand (43 ans) et Françoise Maunand (30 ans) sont recensés à Virieu dans la maison de Louis Jurron avec deux autres sœurs de Françoise, Ernestine et Mathilde.
Si la famille de François Marchand vient du département de l’Ain, celle de Françoise Maunand se situe en Savoie.
Marie-Louise possède une très belle poupée qui lui a sans doute été offerte par sa marraine Mme Jurron. La photo ci-dessus est prise à Chambéry alors que la famille Marchand habite encore Virieu-le Grand.
Marie-Louise a obtenu le 14 juillet 1908 son Certificat d’Études primaires à l’âge de 12 ans.
François Marchand déménage avec sa femme Françoise et sa fille Marie-Louise dans sa maison de Virignin entre 1906 et 1911.
En 1920, Marie-Louise se marie à Virignin avec Marcel Biolley après son retour de l’armée d’Orient en octobre 1919.
Marie-Louise écrit à sa belle-sœur Angèle : « J’étais partie pour huit jours et j’en resterais quinze. Je ne m’en plains pas, je suis bien contente de mon séjour. Je crois que chez nous ils trouverons que j’exagère. J’espère que tu pourras être avec eux pour le nouvel an comme tu l’avais promis à Colette. Madeleine est de plus en plus drôle et belle petite. Je t’envoie les vœux de nous tous et les affectueux baisers. »
Le chemin emprunté par cette carte postale pour nous parvenir est étonnant : cette carte faisait partie d’un lot que Madeleine Dreux avait adressé à Jean-François Blanchin. On peut penser que lorsque la maison d’Angèle fut vidée après son décès, cette carte fut remise par erreur à Madeleine Dreux : il y avait confusion sur l’identité de la "Madeleine" évoquée dans la carte.