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Marcel Biolley naît le 21 septembre 1889 au hameau du Mollard à Gerbaix en Savoie.
Au recensement de 1891, il habite au Mollard avec son père Louis-François, chef de famille, sa mère Victorine Thévenon, son grand-père Anthelme, sa grand-mère Georgette Duvivier, sa tante Marie Biolley, ses deux sœurs Angèle et Eugénie et son frère Francisque (François Marie).
Marcel effectue un service de deux ans du 1er octobre 1910 au 1er octobre 1912 :
Marcel Biolley reste sans doute deux ans à Lyon d’octobre 1912 à août 1914. Le 1er décembre 1912, son adresse est rue Saint-Jean à Lyon [1].
Il rentre à Gerbaix chez son père, surpris de le voir arriver aussi longtemps après la fin de la guerre en France.
Marcel se marie le 10 avril 1920 avec Marie-Louise Marchand à Virignin dans l’Ain. Simone naît le 15 avril 1921, Colette le 13 juin 1925. Georges né le 29 juillet 1930 décède accidentellement le 26 mars 1933.
Après son mariage, Marcel habite avec sa famille chez son beau-père François Marchand et sa belle-mère Françoise Maunand [2] qui s’étaient établis à Virignin avec leur fille vers 1907.
Tout en travaillant sur l’exploitation agricole de son beau-père, il est employé à la laiterie de Brens.
Marcel est pompier à Virignin en même temps que Lucien Marchand, cousin de son épouse Marie-Louise.
Après des études au cours complémentaire de Belley, puis à l’école normale d’institutrices de Bourg-en-Bresse, sa fille Simone est nommée institutrice à Sylan (commune de Corbonod) où elle croise Raymond Vanbrugghe, d’abord membre des Chantiers de Jeunesse et plus tard combattant dans le maquis de l’Ain. Elle l’épouse le 15 mai 1946 à Virignin. Ils s’établiront dans le département du Nord.
Son autre fille Colette, après des études au cours complémentaire de Belley, épouse le 4 septembre 1947 Joseph Paccot dont elle était marraine de guerre. Ils s’établiront à Saint-André-de-Boëge en Haute-Savoie.
À cette époque, nos grands-parents exerçaient encore leur activité d’agriculteurs. Même en hiver, il fallait traire les deux vaches matin et soir et porter immédiatement à la fruitière de Brens et à pied, le lait qui devait était vendu. Un soir d’hiver, j’imagine qu’il faisait peut-être nuit, Pépé fit une chute sur le verglas sur la route de Brens et se fractura le col du fémur. Sans téléphone, je me demande bien comment il prévint Mémé... Peut-être n’était-il pas seul pour ce trajet ?
L’été suivant, quand nous sommes arrivés à Virignin, il était encore hospitalisé à Chambéry. Les fractures du col du fémur se soignaient moins facilement qu’aujourd’hui et surtout il avait développé des escarres. J’accompagnais Mémé ou Maman pour les visites à l’hôpital de Chambéry. On passait l’après-midi avec lui dans les jardins de l’hôpital. il nous recevait dehors, dans une sorte de grand déambulateur muni d’un siège qui lui permettait quand même de marcher. Nos grands-parents durent immédiatement cesser leur activité agricole.
C’est à ce moment là qu’ils équipèrent la maison Néron et la maison Vincent pour en faire des locations et subvenir ainsi à leurs besoins car il ne fallait pas compter sur une grosse retraite à cette époque.
[/Madeleine dans « Les sœurs Vanbrugghe : jeunesse »/]
Il décède en 1973 à Saint-André-de-Boëge chez sa fille Colette.
Retour à la vie civile
Décompte du temps de campagne
Domiciles connus par l’armée
1er décembre 1912 | rue Saint-Jean à Lyon |
23 août 1919 | Gerbaix |
13 août 1921 | Virignin |
Pour en savoir plus,
les ancêtres de Marcel Biolley
les lieux de séjour des ascendants de Marcel et Marie-Louise
les photos du jour du mariage et du lendemain.
Les sources de cet article sont le livret militaire de Marcel Biolley, les états de ses services militaires ainsi que différents actes d’état-civil.
[1] La rue Saint-Jean est actuellement une rue piétonne pavée du quartier du Vieux Lyon, dans le Ve arrondissement de Lyon.
[2] recensements de 1926 et 1931