On remonte ici de deux générations par rapport à la page consacrée à François Biolley.
Georges Biolley est le père d’Anthelme Biolley, le grand-père de François Biolley et l’arrière-grand-père de Marcel Biolley.
Georges Biolley était syndic de Gerbaix au lancement de la construction de la nouvelle église de Gerbaix-Marcieux en avril 1836. Gerbaix faisait alors partie alors du royaume sarde. Georges est décédé peu après, à 52 ans.
Georges Biolley et Claudine Curtil se sont mariés à l’église de Gerbaix le 2 août 1802. Pour cela, les contractants ont dû demander une dispense de l’empêchement dirimant [1] de consanguinité au troisième degré au vicaire général qui la leur a accordée moyennant sans doute une somme d’argent, non précisée.
Cette consanguinité au troisième degré correspond à l’existence d’un arrière-grand père ou d’une arrière-grand-mère commun(e)s aux deux futurs époux. En examinant l’ascendance du couple sur le graphique, il apparait que l’hypothèse la plus vraisemblable est que François et Claudine Perret Laramé étaient frère et soeur, au moins consanguins (c’est-à-dire de même père). On ne connait malheureusement que les parents de Claudine.
L’analyse des consanguinités annoncées dans les actes permet ainsi de progresser dans la recherche d’ancêtres lointains.
Un témoin lors du mariage était Louis Damaisin qu’on peut identifier probablement comme le mari de Georgette Biolley, sœur de Jean-Baptiste. Il était donc oncle par alliance du marié.
Georges Biolley et Claudine Curtil ont eu huit enfants dont deux décédés en bas âge.
Ils ont eu seize petits-enfants parmi lesquels François Biolley et ses frères et sœurs ainsi que ses cousins germains. Le tableau indique aussi un certain nombre d’arrière-petits-enfants de Georges : ce sont des cousins issus de germains de Marcel Biolley. On trouve parmi eux ceux qui étaient présents sur la photo de son mariage avec Marie-Louise.
[brun]Les noms écrits en noir et soulignés en pointillés renvoient à des pages où sont évoquées ces personnes.
Si on clique dans les quelques cases entourées d’un cadre orange, on accède à un portrait.[/brun]
Joseph Perret de la Ramée (1680-1758) est le père de Claudine (en bas et à droite de l’arbre ci-dessus). Il fut exacteur de la paroisse de Gerbaix en 1726 comme l’indique l’acte concernant l’élection de 1727. La même année 1726, le syndic de Gerbaix fut George Dangosard dit Biolley, le père d’Anthelme (en haut et à droite de l’arbre ci-dessus).
[1] Se dit des empêchements qui entraînent la nullité d’une union contractée malgré ces empêchements.