Photographies prises en juillet 2009 lors d’une randonnée avec Yvette.
L’itinéraire relie Saint-Pierre-d’Entremont, Saint-Pierre-de-Chartreuse, le Sappey-en-Chartreuse, et le col de Porte avant de revenir à Saint-Pierre-de-Chartreuse. Il franchit en cinq jours une distance de 80 kilomètres incluant 3500 mètres de dénivelé positif.
Cette journée en boucle remonte le cours du Guiers-Vif, vers l’est, jusqu’à sa source, au fond du cirque de Saint-Même dont on fait le tour.
Au départ du hameau de La Ruchère, le chemin monte vers le sud, en forêt, par un ancien itinéraire de pélerins. Après le col, il redescend plein sud par le vallon de Saint Bruno, passe près des ruines de plusieurs chalets d’alpage et arrive à la chapelle Saint Bruno. Celle-ci fut édifiée sur un énorme rocher, dans le site d’un éboulement issu du Grand Som qui ravagea en 1132 un premier monastère installé là, "au désert" en 1084 par Bruno.
On découvre enfin le monastère actuel de La Grande Chartreuse et, encore plus bas, la Correrie, juste au-dessus de Saint-Pierre-de-Chartreuse. La Correrie hébergeait jadis la communauté des frères convers, les ateliers et les dépendances, par opposition à la maison haute qui abritait les pères chartreux.
L’itinéraire traverse plusieurs hameaux dont celui de Saint-Hugues-de-Chartreuse : son église, musée d’art sacré contemporain, est entièrement décorée par un seul et même artiste, Arcabas [1]
On poursuit en forêt jusqu’au col du Coq et aux chalets de l’Emeindras, vers des crêtes dominant la vallée de l’Isère avant de redescendre sur Le-Sappey-en-Chartreuse.
Cette étape est consacrée à l’ascension de Chamechaude, point culminant du massif, depuis Le-Sappey-en-Chartreuse. La redescente s’effectue en direction de l’auberge du col de Porte.
Au départ du col de Porte, le chemin passe par les alpages et les crêtes du Charmant Som avant de redescendre sur Saint-Pierre-de-Chartreuse.
[1] Cet artiste a également réalisé une installation monumentale dans l’église du couvent des Jacobins de Toulouse.